Ragréage autolissant : mode d’emploi

Les finitions sont d’une importance capitale pour les travaux de rénovation ou ceux qu’implique la construction d’un bâtiment. Qu’il s’agisse d’une réalisation classique ou d’un procédé plus recherché, la pose d’un ragréage autolissant demande beaucoup de précision de la part de l’artisan qui l’effectue. Elle nécessite un budget bien défini et des étapes particulières pour assurer la bonne marche des travaux.

Se renseigner sur le ragréage autolissant avant une pose

Le ragréage autolissant est une technique qui permet de faire disparaître les imperfections du sol avant la pose d’un revêtement. Il s’agit d’une couche correctrice et protectrice à destination pour préparer le sol et en améliorer l’adhérence.

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Cette opération délicate s’effectue de deux manières :

  • le ragréage classique ;
  • le ragréage autonivelant.

Le ragréage classique est réalisé en utilisant du ciment, de l’eau et une certaine quantité de sable. Ces trois composants sont mélangés jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène. Elle est ensuite étalée et lissée avec une spatule ou une truelle, au choix.

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Quant au ragréage autonivelant, il est composé d’un béton prêt à l’emploi et mélangé à une certaine quantité d’eau. Une chape liquide résulte de ce mélange. Elle se nivèle et se lisse de manière automatique tout en faisant disparaître les différentes imperfections présentes sur le sol.

Les deux types de ragréages sont destinés à des usages différents et bien définis. En outre, la majorité des produits autolissants se présente sous forme de poudre. Ils sont ensuite mélangés à de l’eau avant d’être utilisés. Ils s’appliquent donc seuls, sans un lissage préalable.

Prévoir un budget suffisant avant de commencer les travaux

Plusieurs critères sont pris en compte pour avoir une idée de la somme à débourser dans la réalisation d’un ragréage autolissant. Le prix du matériel à utiliser pour la pose et la main d’œuvre proposée par les professionnels font partie des éléments déterminants.

La surface totale à traiter influence grandement le prix final. Plus elle est grande et plus le coût a tendance à augmenter. Vous devez être prêt à débourser entre 3 à 10 €/m2 en incluant le primaire d’accroche pour un ragréage de sol.

Les travaux réalisés par un professionnel peuvent, quant à eux, coûter entre 10 et 20 €/m2. De manière générale, les produits de ragréage sont vendus en sac, avec un conditionnement de 25 kg pour 5 m2. Le prix final à prendre en compte se situe entre 10 et 30 €.

Ces produits sont principalement disponibles auprès des enseignes de bricolage. Par ailleurs, l’avis d’un professionnel peut être d’une aide précieuse dans le choix du produit parfait pour le ragréage autolissant de votre sol.

Vérifier l’état du sol et le préparer convenablement

ragréage autolissant

Avant de réaliser la pose d’un ragréage autolissant, il est essentiel de vérifier l’état du sol choisi. La gravité et l’envergure des défauts présents doivent donc être soigneusement inspectées.

Cette étape est primordiale, car des défauts énormes empêchent la pose d’un ragréage. De même, cette opération n’est possible que si les imperfections sont minimes. En outre, les surfaces les plus adaptées à ces travaux sont les dalles synthétiques, l’ancien carrelage, le béton et le sol carrelé.

Après s’être assuré que le sol est apte à accueillir un ragréage lissant, il est nécessaire de bien le préparer. Il doit être sec, propre et exempt de toute forme de moisissure ou d’autres impuretés pour maximiser les chances de réussite.

Appliquer le primaire d’accrochage et préparer le mortier

Après avoir préparé le sol, il est essentiel d’appliquer le primaire d’accrochage sur la totalité de la surface à rénover avec un pinceau ou un rouleau. Il faut ensuite laisser sécher pendant le laps de temps indiqué sur la notice du produit choisi.

Comme dit plus haut, les produits autolissants sont généralement commercialisés sous forme de poudre. Ils doivent donc être mélangés avec une certaine quantité de liquide pour obtenir le mortier. En cas de doute sur la conception de ce mélange, il est conseillé de demander l’avis d’un expert.

Une fois prêt, ce mélange peut être versé sur un support puis étalé à l’aide d’une lisseuse. Le ragréage autolissant peut enfin être séché pour un meilleur résultat sur le long terme. Le temps de séchage dépend de la durée préconisée par le fabricant. Par ailleurs, aucune étape ne doit être mise de côté et les temps de pose doivent être scrupuleusement respectés.

Le ragréage autolissant ne présente pas de difficulté majeure pour un bricoleur confirmé. Il est cependant conseillé de faire appel à l’expertise d’un professionnel pour avoir un résultat satisfaisant, bénéficier de conseils judicieux et éviter les mauvaises surprises.