Ragréage autolissant : mode d’emploi

Il est très important de mener à bien les finitions pendant les travaux de construction. À l’instar de la réalisation des plâtres, le ragréage autolissant est aussi un procédé délicat. Il permet l’obtention d’un sol lisse après la construction. Il faut avoir une bonne maîtrise afin de réussir cette tâche. Voici les étapes à suivre pour faire un ragréage autolissant.

Vérifier le sol

La première étape nécessaire à la réalisation d’un ragréage autolissant est la vérification du sol. Cela consiste à prendre connaissance de l’ensemble des défauts à corriger sur le sol. Votre travail est défini dans ce cas par la gravité des défauts sur le sol. Vous devez donc recenser les trous, les bosses, les fissures sur le sol après les travaux de construction. Si après analyse vous remarquez trop de défauts sur le sol, il est préférable d’utiliser un fluide ou de poser une chape de béton. Le ragréage n’est plus la meilleure option dans ce cas.

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Dans le cas où le sol n’aurait pas trop de défauts, vous pouvez réaliser le ragréage autolissant. Cependant, il est important d’avoir une certitude de la compatibilité du sol avec le ragréage. Cette technique de correction du sol est idéale pour les sols en béton, carrelage et dalles synthétiques.

Préparer le sol

L’étape suivante pour réussir un ragréage autolissant est la préparation du sol. Elle est importante, car cette méthode ne marche pas sur le sol humide. Vous devez vous assurer d’avoir un sol sec. Lorsque la surface sur laquelle vous désirez travailler est recouverte de moisissures, vous devez les enlever. Il est conseillé d’accomplir cette tâche quelques minutes avant le ragréage autolissant afin de garder le sol sec.

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Il est aussi nécessaire de dégager du sol tout ce qui pourrait nuire à l’adhérence du mortier de ragréage autolissant. Ainsi, vous devez enlever les dépôts d’huile ou encore les produits de cure du béton utilisé. Ces éléments peuvent rendre imparfait votre travail. Un détergent est bien adéquat pour procéder au nettoyage. En revanche, il est déconseillé d’utiliser un solvant pour nettoyer le sol. Après le nettoyage, assurez-vous de bien rincer le sol et attendez qu’il soit sec avant de procéder au ragréage.

Appliquer le primaire d’accrochage

La troisième étape pour réaliser un ragréage autolissant est l’application du primaire d’accrochage. Lorsque vous devez travailler sur un sol poreux comme le bois ou le béton, il est nécessaire d’appliquer le primaire d’accrochage. Pour ce faire, vous pouvez choisir d’utiliser un pinceau ou un rouleau. Lorsque vous avez fini de poser le primaire d’accrochage, vous devez attendre pendant quelques heures afin que cela se sèche. Le temps d’attente est généralement inscrit sur l’emballage du produit.

Préparer le mortier de ragréage

Les produits à utiliser pour réaliser le ragréage autolissant sont en poudre. Pour préparer le mortier, il faut alors les mélanger avec de l’eau. Vous devez vous assurer d’obtenir un mélange homogène. Vous pouvez utiliser un malaxeur pour agiter la pâte obtenue. Vous devez être sûr de ce que vous faites. Si pendant la préparation, vous faites un mauvais dosage, votre ragréage pourrait ne pas réussir. Le travail serait donc à reprendre.

Verser le mortier autolissant

Dès que le mortier est prêt, vous pouvez le verser sur le support pour réaliser le ragréage autolissant. Ensuite, étalez-le avec une lisseuse sur le sol. Lorsque vous travaillez sur un sol avec des cavités, vous pouvez utiliser un rouleur pour l’étalage. Il en est de même quand le mortier a une épaisseur importante. Pour avoir un résultat parfait, vous devez vous assurer que vous avez appliqué le mortier sur toute la surface. Il est toujours mieux de vérifier tous les endroits du sol afin de ne rien laisser au hasard.

Laisser le ragréage autolissant sécher

Après avoir étalé sur la surface du sol le mortier de ragréage autolissant, il faut laisser un temps pour sécher. Généralement, le temps de séchage est indiqué sur l’emballage du produit utilisé. Il diffère en fonction du type de produit que vous avez utilisé.

De plus, il peut différer en fonction de l’épaisseur du mortier que vous avez préparé. C’est aussi le cas lorsque vous travaillez sur différents sols. Le temps de séchage sur un carrelage n’est pas le même que sur un sol en béton. Vous devez donc prendre en compte tous ces éléments afin de définir le temps qu’il faut pour que le ragréage soit bien sec. Autrement, votre travail sera défaillant et vous devrez tout refaire.